7 février 2008
tempête
La plage s'étend languide et sans but, insensible au ressac et immobile face au vent qui agite les vagues. Les mouettes s'affolent dans les tourbillons qui avalent leurs petits alors que des cris pointus attaquent le ciel. L'air soulève le sable semant les coquillages comme une pluie de grêlons sur la mousse de l'eau. La main tempétueuse gifle la côte et renvoie aux rochers le goëmon qui s'échoue, égaré dans sa course vers le large. La mer et la plage désunies pour le meilleur et pour le pire. L'une voulant manger l'autre, l'absorber tel un boa au ventre vide. La mer prédatrice avance et se jouant finement de l'impavide langue d'or, se retire pour revenir plus féroce et dévastatrice......
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